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Délinquance juvénile: Bannir le verbe sévir... Mahdia en exemple

En 2021, un adolescent de 17 ans est entré dans un poste de police d'une localité du gouvernorat de Mahdia, en brandissant une arme blanche. Maîtrisé, il a été arrêté et traité, en tant que criminel dangereux.

Lors de sa comparution devant le juge de la famille, il s'est avéré que le mineur était en phase avancée de toxicomanie, pour être admis au service de psychiatrie de l'hôpital Taher Sfar à Mahdia, afin d'être traité de sa dépendance.

Ce jeune, encore enfant lors du crime, risquait d'être placé en centre de rééducation puis en prison. Toutefois, le Bureau d'accompagnement, créé en Tunisie pour suivre les personnes condamnées à des peines alternatives, a pris en charge son suivi, sous la supervision du juge de la famille.

Il a, également, été inscrit dans un cursus de formation professionnelle, marquant ainsi la première étape de changement dans sa vie.

Le ministère public à Mahdia aura de la sorte adopté une nouvelle approche dans le traitement de ce genre de cas, en considérant cet ex-délinquant comme "un enfant en conflit avec la loi". Ce faisant, il a modifié le cours de sa vie et ľa transformé en membre positif de la société. 

Récemment, il a obtenu un certificat de formation professionnelle en mécanique et électricité, selon le porte-parole des tribunaux de Monastir et Mahdia, Farid Ben J'ha. 

Ce dernier  a souligné que depuis sa création, le Bureau d'accompagnement s'est engagé dans 70 cas d'enfants en conflit avec la loi, visant à changer leur trajectoire de vie et à les éloigner du monde de la délinquance dans lequel ils auraient pu sombrer.